(holland roden) locked out of heaven

« Mademoiselle Lightman? » J'ouvre difficilement les yeux. Lightman, Lightman est bien mon nom. Je crois. Je crispe mon visage, j'essaie de reprendre mes esprits, mais une douleur à l'abdomen m'en arrête. Je grimace. Un léger cri me sort de la bouche et quelqu'un s'accrocha à moi comme pour me retenir de bouger. J'ouvre enfin les yeux, mais je ne vois rien de mon oeil gauche, quelque chose le cache. Mes mains son retenu par quelqu'un et puis la voix reprend de nouveau. « Calmez-vous Mademoiselle, je vous en pris, calmez vous. » Je ne reconnais pas cette voix, où sont mes parents, où est mon mari? Je ne comprends plus rien. J'ai ce blanc de mémoire qui m'empêche de voir clair. Tout ce que j'arrivais à me souvenir c'était mon nom, Fleure Barbara Aldarian Lightman. J'étais marié à Ugo Lightman un homme dès plus fier, haut placé dans la vie, un médecin réputé de ma ville natale. Mes parents eux aussi haut placé, détenteur d'une grande compagnie pétrolière mondialement connu. Donc l'argent, je n'en manquerais jamais. Je me souvenais de mon enfance, que j'étais enfant unique, de cet enfant qui devait sûrement m'attendre à la maison à ce moment là. À bien y réfléchir, je crois qu'il me manquait quelque chose, une partie de ma vie que j'avais oublié. Je ne saurais pas dire combien de temps. J'ouvre les yeux à nouveau, je fixe les infirmières qui me garde en position sur le lit. Je finis par me calmer, reprendre le contrôle de mon coeur. Elles finirent par me lâcher. Je me redresse difficilement en position assise avec leur aide. Je les regarde, un à un. « Que ce passe-t-il? Où sont mes parents? ... Et mon mari? » Tous se tourne vers le médecin. Il s'approche de moi, s'approche du lit et fait signe aux infirmières de sortir. Je le fixe, soudainement inquiète. Il posa sa main contre la mienne et poussa un soupire. « Je ne crois pas que vous soyez prête pour ça. » Je le regarde sûrement de mon oeil droit, puisque le gauche se trouvait sous couvert. Je retire ma main de la sienne. « Répondez-moi. » On pouvait voir dans mon regard qu'il n'avait pas le choix de me conté ce qui s'était passé et au fur et à mesure, les souvenirs me revinrent. « Je... Je ne saurais comment vous expliquez sans trop vous faire un choc. Vous êtes à Montpelier, dans le Vermont. Vous êtes à l'hôpital suite à plusieurs traumatisme. Vous et votre famille avez été sauvagement agressé par un individu hautement maniaque. Malheureusement, vos parents ont été assassiné, vous êtes la seule à avoir survécu. » Je l'écoute et ma bouche s'ouvre à son maximum. Je repense à tout ça, à ce qui s'était passé. Mon coeur cesse de battre. Je me tourne vers lui et hésite à poser la question qui semble si évidante. « C'est... C'est mon mari le responsable ? » Je vois tout de suite dans son regard que c'Est le cas. Que c'est le responsable. Tout me revint maintenant. Nous étions partit en vacances, c'était Ugo qui avait eut l'idée, de partir dans notre chalet dans le Vermont. La première semaine tout allait bien jusqu'à ce que mes parents débarquent. Ugo s'est mit à changer, trop après eux et un soir, il est entré dans leur chambre. Je les ai entendu hurler, je me suis réveillé. J'ai cherché Ugo des yeux, il n'était plus avec moi. La panique s'en est prit à moi de plus belle. Je l'ai appelé au moment même ou mes parents on cessé de crier. Je ne l'ai trouvé nul part. Contrairement à notre fils que j'avais su trouvé au centre du couleur, allongé au sol. Je ne voyais rien. Je me souviens, dès que je me suis approché de mon fils, j'ai perdu pieds et suis tombé au sol. En regardant mes mains, elles étaient couverte de sang. Je pris mon fils contre moi, son corps était inerte et il avait les yeux grands ouverts la gorge tranché. Je m'étais levé d'un coup et avait couru, hurlant, vers la chambre où mes parents s'étaient installés. En entrant dans la chambre, ils étaient aux lit, couvert de sang, dans le même était que mon fils dans le couloir. La panique avait reprit. Une fois hors de la chambre à la recherche de mon mari, je tombe nez à nez avec lui scalpel à la main, couvert de sang. Ce ne fut pas très long qu'il s'en prit à moi et me voilà donc dans un lit d'hôpital, sans famille, assassiné par ma famille.

Cela doit faire six mois maintenant que je suis au centre. Je suis sortis du coma il y a un peu plus de six mois. Vous imaginez, Après pratiquement six mois de coma, vous vous réveillez sans rien, aucun attache, aucun endroit ou vivre puisque la maison et tout ce qu'il y avait à l'intérieur à été revendu puisqu'ils croyaient vous débrancher bientôt. Vous voyez le genre ? Ils ne m'ont pas vraiment donné le choix. Soit je restais enfermé à l'hôpital, soi t je quittais le Vermont pour l'Oregon au mont Ashland. D'un côté, j'ai préféré traversé les états pour me rendre à ce fameux centre et depuis mon arrivé, je ne cesse de faire tourner les têtes. Pour avoir des hommes à porté, je n'en manquais pas. Revenir en présence du même homme plus d'un soir, ce n'était rien. J'avais besoin d'une présence, c'est tout. Ma vie semblait s'éteindre, j'étais seule en permanence depuis six mois avant de me retrouver ici. Il y avait constamment quelqu'un à qui parler. Je ne sais pas si j'arriverai un jour à passer par dessus tout ce qui m'était arrivé. Est-ce que j'allais pouvoir lui pardonner ce qu'il avait fait à ma famille ? Non, je n'y arriverais jamais. Il avait assassiné ma famille, notre fils! Il avait même tenté m'arraché la vie, mais j'avais survécu, aveugle d'un oeil. Vous parlez d'un plaisir. Depuis six mois je suis ces activités organisé par le centre, je me sens revivre petit à petit. J'arrive même à sourire à nouveau et je ne peux m'empêcher de séduire les hommes que je croise, peu importe l'âge. Je ne garde pas en note leur nom, ou quoi que ce soit. Ce n'est pas un tableau de chasse, c'est seulement un manque d'attention, un manque d'affection, du moins c'est ce qu'ils se rabâchent tous à me dire. J'ai besoin d'être entouré.

Justement, parlant d'être entouré, voilà Jarvis qui approche. Je replace mon pull, puis mes cheveux que je déposèrent sur mes épaules. Je marche d'un pas léger vers lui, ce lourd sourire sur les lèvres. Je vole presque en sa présence on dirait. Je passe ma main dans mes cheveux et arrive à sa hauteur. Je m'accroche à son bras et le sert doucement. « Alors. » Il s'arrête et me regarde bizarrement avec ce petit sourire perturbateur au coin des lèvres. Je le regarde incertain. Il répliqua de la même façon que je l'avais abordé. « Alors? » Je le dévisage d'une moue déçue et il se met à rire. Il se détache de moi et avance à contre sens. Je passe ma main dans mes cheveux à nouveau et reste figé sur place. Je ne le regarde plus, blessé par ce manque de mot. Il se met à rire à nouveau et me relève le menton pour que je le regarde. « T'as fait quoi de ce sourire Fleure? » Je fronce les sourcils en le regardant. J'incline la tête sur le côté et croise les bras. Il sourit encore un peu plus. Je grimace et tourne les talons pour m'éloigne de lui. Il fait un pas vers moi et m'attrape la main pour me ramener vers lui. Je me retrouve plaqué contre lui et mes mains contre son torse je le regarde droit dans les yeux. « T'as gagné, mais cette fois, c'est la dernière, va falloir que tu y arrives seule. » Mon sourire revins de plus belle et j'embrassai sa joue avant de m'éloigner en sautillant.